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Mildred Salas
Psychanalyste, psychothérapeute
addictions psychothérapeute Paris 75018
La culpabilité féminine : une étude du rapport de la femme à la loi chez Freud chez Lacan
Sur le plan social, les femmes à l'égal que les hommes, décident et obéissent aux règles sociales. Toutefois, il est frappant de constater qu'on suspecte encore de la moralité des femmes. En effet, l'imaginaire social de la moralité féminine évoque bien celui de la « femme asociale » représentante de la transgression, de la « faiblesse morale », etc. Cette conception s'oppose à celle de l'idéalisation des vertus féminines rattachées notamment à la «mère», « gardienne des valeurs morales ». D'une part, la femme en tant mère devient représentante d'une morale exaltée, et de l'autre, la conscience morale féminine est constamment mise en doute.
Dans cette thèse, nous allons particulièrement aborder le plan psychique du rapport de la femme à la loi. La psychanalyse considère la dimension inconsciente de ce rapport, soulignant d'avantage la difficulté des femmes à éprouver l'expérience de la culpabilité. Freud mais aussi Lacan, n'ont pas pu échapper à l'idée que les femmes, resteraient plutôt à l'écart des normes symboliques. Malgré le fait qu'elles participent d'autant plus à la société, en tant que sujet de droits civiques. Nous allons montrer quels sont les fondements discutables de cette thèse par lesquels, les femmes seraient davantage asociales que les hommes. Nous allons critiquer un courant, assez répandue à l'intérieur de la psychanalyse dont la femme serait hors-la-loi, et par conséquence, incapable de ressentir de la culpabilité.
Nous essayerons de démontrer que l'idée freudienne du rapport de la femme aux idéaux et à la culpabilité se fonde sur le modèle de l'hystérie. La conception lacanienne de la femme n'est pas seulement hystérique. Le « pas-tout » de la jouissance féminine introduit-il alors ce qui va achever de fonder la particularité du rapport de la femme à la loi ? Ce qu'il nous importe de démontrer est que la différence entre les hommes et les femmes ne réside pas dans les identifications de rôles sociaux attribués par la culture, mais dans la sexualité, notamment dans la jouissance. Considérer la sexualité féminine, c'est alors, selon nous, argumenter en faveur d'une divergence entre la reconnaissance sociale et symbolique du désir et les vicissitudes sur le plan de la jouissance et de l'amour.
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